BIO-PURGE

TECHNOLOGIE POUR LE CONTRÔLE DU BIO-FILM


Le programme Bio-Purge représente une stratégie nouvelle et innovatrice pour le contrôle et l’élimination de la croissance de bactéries biologiques dans les systèmes d’eau. L’approche est destinée à affronter le véritable problème : le bio-film.

Il existe deux populations micro-biologiques distinctes dans les systèmes de distribution d’eau potable :

  1. Planctonique - (flottante) micro-organismes présents dans le système.
  2. Sessile - (attachée à la surface) micro-organismes croissant dans les bio-films.

La méthode traditionnelle pour mesurer l’efficacité d’un programme de désinfection utilise la quantité des populations planctoniques retrouvée dans l’eau. Des techniques telles que le test des Membranes de Filtration de Coliforme (MFC) et du Comptage de Plaquettes Régulières/Hétéro-trophiques (HPC) offrirent certaines indications. Malheureusement, ces techniques ne prennent pas en considération un problème potentiel, l’existence d’un bio-film. Certains microbiologistes ont conclu que les populations détectées par le MFC et le HPC peuvent être, à n’importe quel moment, beaucoup plus basses que les populations sessiles. Les petites populations planctoniques sont plus variables et aléatoires que les populations sessiles.

Organismes typiques associés à la croissance de bio-film

  1. Pseudomonas sp.
  2. Bacillus sp.
  3. Aeromonas sp.
  4. Enterobacter sp.
  5. Eschericia sp.





La formation du bio-film est le résultat de sécrétions provenant de cellules bactériennes. Initialement, cette sécrétion mucopolysaccaride est un moyen pour la cellule de produire une couche protectrice (glycocalyx). Cela se produira également pour plusieurs cellules planctoniques présentes dans le système. Suite à ce processus, les cellules commencent à se coller ensemble et à s’attacher à la surface. Plus il y a de viscosité sécrétée par les cellules, plus il y a de cellules qui se joignent à la colonie. Un bio-film est alors très rapidement formé. Des études ont démontré que pour atteindre des populations climax de cellules bactériologiques, et une structuration d’une communauté complètement développée, il fallait seulement de 10 à 14 jours.

Ces structures de bio-film excèdent rarement une épaisseur de 100 microns. Les parties intérieures des bio-films (de huit à dix épaisseurs de cellules) deviennent anaérobies, même dans les systèmes aérobies. Une bactérie anaérobie, telle la bactérie réductrice de sulfate (SRB), se retrouve alors dans un environnement très favorable au développement. La reproduction produit alors des micro-colonies de cellules sœurs sur la surface métallique. Les bactéries produiront un pH localisé de 2.0, ou même plus bas, résultant un état corrosif très élevé.

Les types de micro-organismes enfuis dans un bio-film influencent le taux de développement de la couche visqueuse ainsi que ses propriétés chimiques et physiques. Il y a environ 13-14 spécimens communs aux systèmes d’eau potable, mais la bactérie prédominante que l’on retrouve est la Pseudomonas aeruginosa.

La bactérie Pseudomonas aeruginosa a été associée aux problématiques appelées « oreilles de nageur » durant plusieurs années. Elle est commune dans les environnements de piscines où la filtration et la désinfection ont été négligées. Malheureusement, au cours des dernières années, les indices d’infection pulmonaire due à cette bactérie sont devenus plus dominants, spécialement chez les personnes âgés et les enfants. La source soupçonneuse dans plusieurs cas a été l’utilisation d’eau potable infectée par cette bactérie dans les bains et les douches. Cette bactérie est également associée à des problèmes de peau (irritations et lésions) et est la raison majeure de la fermeture de plusieurs spa et piscines à eau chaude.

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